lundi 19 janvier 2015

Le temps d'un monde fini - Albert Jacquard

Voici le temps d'un monde fini. Un livre très intéressant d'Albert Jacquard qu'il a écrit il y a plus de 20 ans sur l'évolution démographique.

vendredi 26 novembre 2010

Même le silence à une fin - Ingrid Bettancourt

Je suis en admiration d'Ingrid Bettancourt, de son itinéraire hors du commun.
Son livre sur sa détention dans la jungle colombienne est tout simplement bouleversant. Que de courage, de force intérieure et en même temps la précision du récit historique. Des êtres humains sont capables de blesser et de torturer d'autres êtres humains sur base de simple manipulations de quelques personnages foncièrement mauvais.

dimanche 19 avril 2009

Un Temps fou

J'ai pu lire un livre que j'avais pris un peu par hasard et au feeling à la librairie de Laurence Tardieu qui s'intitule "Un temps fou". Il m'a véritablement enchanté ! C'est une très belle histoire d'amour, un flash entre deux êtres pétris d'un sentiment extrêmement fort qui va les conduire dans des rencontres très brèves et de longs moments d'absence et d'attente. L'écriture de Laurence Tardieu est magique. Les mots sont comme une pluie d'encre sur une feuille de papier et le son qui en sort, de multiple crépitements qui viennent vous percuter le coeur !

Je ne résiste pas au plaisir de citer ces paasages (la femme Maud dans le livre s'adresse à Vincent, l'homme avec qui il y a eu ce flash d'amour) :

"J'aimerais vous dire qu'être là, devant vous, à quelques centimètres de votre visage, de vos mains, me fait du bien et me fait du mal, et que jamais je n'avais ressenti cela auparavent, qu'une personne, simplement en vous regardant, puisse vous plonger dans le bonheur et la douleur. J'aimerais vous dire que depuis que nous avons déjeuné ensemble, j'ai peur de mourir. J'ai peur de mourir, et que soudain cela soit beaucoup trop tôt.
Je reste silencieuse. Je m'assieds."

ou encore (c'est Maud qui parle)

"...Quelque chose de moi que j'abandonne, que je m'apprête à laisser au fond de l'eau, là où je ne reviendrai pas. Je n'avais jamais rien abandonné de moi. Je n'avais jamais osé : il me semblait qu'abandonner un peu de moi, c'était risquer de me rompre, c'était commencer à mourir. Avec vous, j'ose. Il me semble, à la joie et à la légèreté qui me gagnent, que cet abandon ne m'emporte pas vers la mort, mais vers la vie. Vers la vie heureuse. J'aimerais vous le dire."

Vivre sans aimer n'a que peu de sens car l'amour sous toutes ses formes est au coeur de la vie.

dimanche 22 mars 2009

Le désespoir des singes et autres bagatelles

de Françoise Hardy.
J'ai lu avec un vif intérêt ce dernier ouvrage de Françoise Hardy dans lequel elle se raconte : son parcours professionnel et ses rencontres ainsi que sa vie privée ses origines, sa famille, son mari Jacques et son fils Thomas.
J'ai beaucoup aimé : Quelle lucidité, quel regard sur soi-même et les leçons de vie qu'elle a pu retirer des évènements qui ont jalonnés son parcours. Un livre a mettre entre toutes les mains de personnes à la recherche d'une meilleure connaissance de soi et de ses relations.
Quelle puissance d'amour; de sincérité, de tenacité, de rigueur, de capacité à accueillir les inévitables joies et blessures de la vie.
Dans le fond, ce qui me plaît vraiment chez elle, c'est son authenticité; elle est vraie et cohérente dans tous ses aspects : professionnel, amoureux, ses relations, son regard qu'elle porte sur elle-même et les autres en contact avec elle.
A lire absolument !

samedi 14 février 2009

Wolke 9 (Septième ciel) de Andreas Dresen

Film allemand décapant mettant en scène des septuagénaires face à l'amour et tout ce que cela implique.
Un scénario remarquable qui va à l'essentiel, d'un réalisme pur et dur, sans concession.
Je suis resté plaqué à mon siège, pris par cette sincérité qui mêle sensibilité, désir, incompréhension, cloisonnement. Un voyage au fond de soi-même confronté aux contradictions de l'amour et de toutes les conséquences externes que tout cela implique. Magistral ! Cependant à ne pas mettre à la disposition d'un coeur trop fragile.
Bonne dégustation !

vendredi 26 décembre 2008

Nouvelles mythologies

J'ai lu avec intérêt le livre "Nouvelles mythologies" sous la direction de Jérôme Garcin(Seuil) qui s'inscrit, 50 ans après dans la continuité du livre "mythologies" de Roland Barthes écrit en 1957. Les mythes se transforment, certains disparaissent et d'autres naissent. Ils sont cependant très révélateurs de notre état d'esprit et de notre comportement. Plusieurs auteurs ont participé à cet ouvrage. J'ai particulièrement aimé le passage sur le 4x4 rédigé par David le Breton et je ne résiste pas au plaisir d'en extraire cette phrase : "Le 4 x 4 participe de la mythologie de la survie, l'imagination post-septembre 2001 de son conducteur bien protégé sous sa carlingue l'amène volontiers à se voir surgir indemne et triomphant des ruines fumantes de la ville réduite en poussière par une action terroriste. Au-delà d'un certain point, ce n'est plus le conducteur qui fait la voiture, mais la voiture qui fait le conducteur."

mardi 11 novembre 2008

Cristina Vicky Barcelona

Si vous ne l'avez pas vu, je vous recommande chaleureusement le film "Vicky Cristina Barcelona" by Woody Allen
C'est le petit résumé du film qui m'a accroché. Je n'avais même pas remarqué que c'était un film de Woody Allen. Si je l'avais constaté, je ne serais jamais allé le voir car je trouve ce réalisateur ennuyeux, répétitif, psycho-machin, bref permettez l'expression "c.....". Ceci dit, je n'ai jamais vu un de ses films et base mon jugement uniquement sur ce qu'on en a dit, ce que j'ai lu et ses déclarations dans la presse.
Le film se passe à Barcelona et met notamment en scène deux femmes et deux attitudes face aux sentiments et à l'amour.
Bien sûr Woody Allen est un américain et comme tout américain, il leur est toujours nécessaire de mettre en scène des héros remplis de qualités, de capacités et qui vivent dans des conditions matérielles idéales. Mais ceci mis à part, j'ai trouvé l'approche particulièrement intéressante : Faut-il rester sincère dans sa recherche intérieure, dans ses émotions et sentiments jusqu'au bout au risque de déplaire, de vivre dans une certaine fragilité en embrassant les bons mais aussi les mauvais moments (Cristina) ou alors de vivre à l'intérieur d'un cadre, d'un rempart protecteur au risque de passer à côté de soi (Vicky). Une réplique du film "le romantisme naît de ce qui est inachevé" ou quelque-chose du genre.
C'est drôle parce que je terminais juste avant un chapitre du livre "Tout l'univers dans un atome" du Dalai-Lama qui dit que selon le bouddhisme, les afflictions mentales sont universelles et présentes chez tous les êtres sensibles. Les principales sont liées à l'attachement, à la colère et à l'illusion. Chez les tibétains, il y a en fondement l'impermanence, que tout change et que nous sommes tous reliés, que le temps n'est pas une véritable dimension, seul l'espace compte.... un bon sujet de méditation sachant que personne n'est indispensable et que peut-être la véritable Joie est d'apprendre à mieux se connaître et comme quelqu'un a dit...et tu connaîtra l'univers et les dieux.... C'est-à-dire tout un programme !
Puis je me suis aperçu que j'aimais beaucoup ce film de par la qualité de la prise de vues, de manière de présenter la beauté des monuments, des endroits, des personnages superbement bien filmés, de la beauté des personnages extrêmement bien choisis. De la qualité du rendu des couleurs, des plans-séquences. En fait, ce qui m'a énormément plus ce n'est pas seulement le contenu mais aussi l'oeuvre esthétique qui éclate de ce film en mélangeant les arts... il est aussi question de peinture mais d'art en général qui est une voie vers une meilleure perception des choses de la vie..
Je trouve qu'une histoire quelle qu'elle soit mais racontée par un artiste devient une oeuvre d'une beauté incroyable.
Chapeau bas Woody !
Voilà quelques-unes de mes impressions et ce que j'en retire. Ce n'est évidemment que mon simple avis